Culture
Le rouge et le noir de Stendhal

Encore un roman à rallonge très pénible à lire car peu palpitant. C'est certainement l'un des ouvrages les plus étudiés dans les collèges et lycées... Les professeurs de français sont des gens cruels. Si les jeunes sont analphébètes de nos jours c'est par la faute d'auteurs comme Stendhal, qui pondent des romans médiocres à tel point qu'ils en sont traumatisant pour le jeune lecteur inculte.

Prenons l'exemple du roman intitulé "Le Rouge et le Noir". Déjà, le titre est pourri. Pourquoi ces deux couleurs ? Après avoir lu le roman, je me le demande toujours. S'il faut y chercher un quelconque symbolisme pour y comprendre quelque chose, ne comptez pas sur moi. Je suis lecteur, pas devin (nuance !). Si ça avait une quelconque signification, l'auteur n'avait qu'à l'exprimer en toutes lettres. Mais apparemment Henry (son petit nom) veut jouer les mystérieux. Faut pas s'étonner après si on se fait assassiner par la critique.

Passons maintenant à la trame de l'œuvre (si on peut appeler ça comme ça)... Une histoire d'amour vouée à l'échec depuis le départ entre une vieille riche déjà mariée, Mme de Reynal, et un jeune pauvre, Julien Sorel, qui au départ est là pour faire du baby-sitting mais qui flashe sur la mère des gosses.

Pas franchement original, c'est d'ailleurs copié sur la "Nounou d'enfer", une excellente série diffusée périodiquement sur M6. Bien entendu, l'histoire d'amour n'aboutit à rien, ça se passe à l'intérieur. Du style il faut qu'ils cogitent tous les deux pendant 300 pages avant qu'il lui effleure la main (c'est LE moment chaud du bouquin). Je trouve ça très agaçant et surtout très peu crédible. Le lecteur s'ennuie et a franchement du mal à s'identifier à ces personnages neu-neus jusqu'à la moëlle.

La suite est peut-être pire : Julien s'en va (le lecteur commence à désespérer), puis revient par la fenêtre avec une échelle (là on croit qu'il va enfin se passer quelque chose avec la bourgeoise), et puis finalement ça ne se fait pas pour diverses raisons que je passerai sous silence car elles m'échappent totalement.

Le roman dure donc environ 500 pages (il faut être franchement masochiste pour ne pas sauter des chapitres). Comme vous le voyez, le "pitch"* tient en 10 lignes. Force est de reconnaître que Stendhal ne s'est pas foulé et qu'il était payé au volume de feuilles noircies. Y'a pas tellement de descriptions en fait, l'auteur passe son temps à disséquer les états d'âme de ses personnages. Moi, perso, ça m'ennuie, maintenant, il y a peut-être des adeptes...

Je trouve ce roman plat et creux à la fois. On s'ennuie et on apprend rien. D'ailleurs c'est pas étonnant que personne n'ait voulu en faire une comédie musicale ! En un mot, c'est nul. Cet auteur gagne à être oublié




*le pitch : sorte de résumé de l'intrigue qui ici tient en 10 lignes, à le pas confondre avec la brioche "pitch" qui elle tient dans la poche.
 
Site géré par arubase (écrit par Thomas Bigot)